Toyota dominateur dans les Ardennes, Audi fiable, Porsche faillit !

Toyota double la mise à Spa-Francorchamps à l’issue d’une nouvelle course fantastique qui présage d’un grand spectacle au Mans ! G-Drive Racing en fait de même en LMP2 tandis que Ferrari réalise un weekend parfait en GTE.

 

“Toyota ne faiblit pas, Audi en manque de vitesse, Porsche doit sécuriser”

Cela faisait longtemps que l’on avait pas eu une course aussi riche en spectacle à Spa-Francorchamps dans le cadre du WEC sous un soleil belge qui confirme la bonne forme du vainqueur du jour : Toyota, sous toutes les conditions climatiques. Dès les premières minutes de la course Porsche et Toyota se sont détachés pour la lutte pour la victoire. La suite n’a été qu’un long échange de la tête de la course entre la firme basée à Cologne et celle de Stuttgart à cause d’une stratégie décalée. En revanche, du côté de la Porsche n°20 et de l’Audi n°2, les premières alertes ont commencé à se déceler. Une alerte sans conséquence qui coutent juste du temps à la n°2. Malheureusement pour la 919, c’est le début d’une longue série de problème au détriment de Timo Bernhard qui avait comblé une partie du retard après cet arrêt. L’arbre de transmission, les suspensions et une cassure au niveau du phare gauche à cause d’un débris vont enterrer les espoirs d’un bon classement de la n°20, auteur du premier podium de la 919 à Silverstone. L’autre Porsche ne va pas être épargné par les problèmes. La n°14 va en effet boucler deux tours au ralenti, le temps que Romain Dumas répare le problème grâce à l’aide de son ingénieur par l’intermédiaire de la radio. Conséquence, la Toyota n°8 creuse un gouffre, tandis que la n°14 est éjectée du podium et laisse la Toyota n°7 à la lutte avec l’Audi n°1. Les choses ne vont pas évoluer malgré tous les assauts de Stéphane de Sarrazin sur l’Audi de Loic Duval. La Porsche détentrice de la pole termine 4e et devance les deux Audi n°2 et 3. La R-One du Rebellion Racing parvient à rallier l’arrivée devant les LMP2 avec 10 tours de retards, ce qui n’est pas le cas de la n°13 qui a rencontré problème sur problème à l’image de la Porsche n°20 se classe 8e des P1 (23e au général).

“G-Drive Racing encore devant, Jota Sport répond présent”

G-Drive Racing a mené son affaire tout au long de la course jusqu’à l’arrivée. Malgré un départ très agressif des pilotes LMP2 qui a conduit la Morgan à tirer au large à la sortie de l’épingle, Roman Rusinov et ses coéquipiers Julien Canal et Olivier Pla ont réalisé une course sans accrocs, et ce même si les mécaniciens ont été contraint de réparer le feu arrière gauche à deux heures du terme. Jota Sport, qui était présent avec sa Zytek pour préparer Le Mans avant de s’envoler pour Imola, a connu une course tranquille en étant solidement accrochée à la deuxième place. Le constat n’est pas le même pour les Oreca. La n°47 du KCMG a fait face à des problèmes d’aéro avec sa monture en deuxième partie course après avoir roulé accidentellement sur des débris. La n°27 du SMP Racing s’est quant à elle vu attribuer un stop-and-go pour avoir volé le départ et termine 5e des LMP2, derrière l’autre Oreca n°37 du SMP : 4e.

“Ferrari  rafle les mises en GTE !”   

AF Corse réalise le doublé en s’adjugeant la victoire en GTE Pro et GTE Am. Pourtant en forme en début de course, Aston Martin Racing n’a pas été en mesure de reprendre la tête de la course aux Ferrari après le cap de la 2e heure de course. Ferrari n’a fait que déroulé en GTE Pro. On aurait pu espérer un doublé Ferrari en GTE Pro mais Davide Rigon n’a pas su contrer les attaques de Patrick Pilet qui s’est emparé de la 2e place dans la dernière heure de course. La Porsche n°91 termine donc 2e devant la Ferrari n°71 qui complète le podium. Aston Martin Racing s’empare des 4e et 5e place, profitant de soucis mécanique sur la Porsche n°92 qui termine 6e.

AF Corse décroche aussi la victoire en GTE Am dans les derniers instants de la course avec la n°61. La clef de cette victoire : un arrêt de moins que les deux Aston Martin. En effet, la formation britannique semblait bien parti mais c’est la stratégie qui a finalement décidé du vainqueur. Le GTE Am a été le théâtre des images que l’on gardera de cette course. Tout d’abord le tête-à-queue de la Porsche du Proton Compétition en plein milieu du peloton en début de course qui termine encore une fois 4e. Puis quelques heures plus tard, le détachement de la roue avant-droite de la Ferrari n°90. Plus de peur que de mal, la roue n’a fait aucune victime sur la piste ou en-dehors. A domicile, la Porsche n°75 du Prospeed Compétition termine 6e.

Le classement est à découvrir ici.